Alliance 24

 Numéro 9                                                                                            Octobre 2006

                                                    

Dans ce numéro Page

Le mot du Président

" Dites-moi Cézanne, lorsque les foules se précipitent à Aix en Provence pour célébrer le centenaire de votre dernier caprice, vous pourriez vous dispenser d'envoyer l'autre "célébrité" de la Provence! Oui, Mistral! Frédéric Mistral, vous vous souvenez de lui? Plutôt froid comme individu, non? Allez, ne faites pas l'innocent, vous savez de qui je parle, vous avez fait des études de droit (presque) ensemble et pour les mêmes raisons: ne pas déplaire à vos pères! Alors, toujours pas? Marie, Hortense et Paul, votre fils ont même habité rue Frédéric Mistral. D'accord, à l'époque la rue ne s'appelait pas comme ça.

Ah! Enfin. Vous voyez quand vous voulez! Bon, il vous sera beaucoup pardonné pour avoir consacré votre vie à mettre en valeur cette belle Provence. Oui, je sais, il n'y a pas que vous. Mais vous, vous avez fait le bon choix : vous avez préféré le pinceau à la plume. Vous dites? Mireille? Calendal? Oui, bon et alors? J'ai le droit de leur préférer vos "Montagnes Sainte Victoire" ou "Le pont des trois Sautets" ou même encore "La campagne de Bellevue". D'accord, la lavande jaune, ça décoiffe. Mais le précurseur de l'art moderne peut bien s'autoriser quelques fantaisies. Non, voyez-vous, ce que je regrette c'est que vos plus belles toiles soient ailleurs, chez ces Américains et chez ces Anglais...Oui, je sais, nous avons bien "La Joconde" et les Italiens n'en font pas un plat"

Cet entretien imaginaire et tendancieux avec le Maître aurait pu avoir lieu. Gageons qu'il a eu lieu un jour, une nuit, en rêve...

Mais nous, nous n'étions pas venus QUE pour le grand Cézanne. Et ils le savaient bien nos hôtes qu'on appâterait pas les Anciens de la 24ème avec des croûtes. Alors ils nous ont concocté une petite gastronomie de derrière les fagots qui me laisse aujourd'hui encore - Ah, toi aussi? - quelques saveurs au fond du palais. Ne parlons pas des coteaux d'Aix, de l'huile d'olive ou des calissons : on va se faire du mal.

Alors Catherine, Jean-Louis, nous savons que vous avez des prédispositions naturelles dans ce domaine; il n'empêche que nous vous adressons un grand merci pour toutes ces farandoles de plaisirs.

Allez, Jean-Louis, c'est fini, tu peux dé stresser...

En attendant d'avoir le plaisir de vous revoir, je souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d'année et une excellente année 2007.

Jean-Claude Carpentier

 

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Sur les pas de Cézanne

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